Marie-Monique Robin: journaliste et réalisatrice
Marie-Monique Robin est une grande figure de la pseudo-écologie depuis longtemps. Elle a produit plusieurs films qui ont eu un impact important, comme Le Monde selon Monsanto (2008), et participe activement à l’écosystème pseudo-écologiste.
Marie-Monique Robin avant les années 2000
Née en 1960 de parents agriculteurs dans les Deux-Sèvres, Marie-Monique Robin étudie les sciences politiques à l’université de Sarre, puis est diplômée en journalisme à l’université de Starsbourg. Elle réalise de nombreux films documentaires dès 1989, après avoir rejoint l’agence CAPA, abordant des sujets très variés comme la prévention du sida à Cuba (Sida et Révolution, 1989), l’utilisation de la coca par les indigènes en Colombie (Mama Coca, 1990) ou encore la recherche ‘scientifique’ sur les phénomènes paranormaux (Le Sixième Sens : science et paranormal, 2002).
Marie-Monique Robin et la pseudo-écologie
Le virage semble s’être fait en 2005, avec les films « Les Pirates du vivant » ; « Blé : chronique d’une mort annoncée » et « Argentine, le soja de la faim ». La plupart de ses films ensuite véhicules la désinformation pseudo-écologiste (Notre Poison quotidien, 2010, Le Monde selon Monsanto (2008), Le Roundup face à ses juges (2017)), ou l’écologie (Qu’est-ce qu’on attend ? (2016), sur les villes en transition), avec des films antiaméricains (Torture madie in USA, 2009) et anticapitalistes (Les Déportés du libre échange, 2012).
Elle fait partie des personnalités qui ont eu un rôle important dans la désinformation des Monsanto Papers.
Son intégration politique est complète en mai 2022, avec sa participation au « Parlement de la Nupes« .