La pseudo-écologie tourne mobilise plusieurs thèmes, qui se recoupent et mobilisent différents courants. On distingue d’une part des dénigrements déraisonnables [ce qui exclut donc les dénigrements raisonnables] contre

  • Des pesticides et engrais de synthèse
  • Les OGM
  • L’élevage
  • Du système économique agricole conventionnel
  • La chasse
  • Le nucléaire

D’autre part, il y a l’idéalisation déraisonnable [ce qui exclut donc l’énoncé de qualités raisonnables]:

  • Des pesticides et engrais naturels
  • Des circuits courts alimentaires
  • De l’agriculture biologique
  • Des agricultures alternatives (biodynamie, permaculture …)
  • De l’introduction de prédateurs dans la nature (loups, ours)

Notez qu’il y a par exemple des critiques visant les pesticides et engrais qui sont parfaitement valides et validées (d’où la réglementation stricte qui s’applique à eux), des qualités aux circuits courts alimentaires, etc. Toutefois, nous allons parler ici d’éléments déraisonnables, c’est-à-dire ne s’inscrivant pas dans une logique de recherche ou de transmission de vérité.

Il y a des éléments transversaux qui me semblent trop différents de ces thèmes (qui sont en fait des ensembles de discours) pour être mis sur le même plan :

  • des éléments transversaux qui ne sont pas spécifiques à la pseudo-écologie et qui vont inclure le reste, comme l’agribashing ou l’antinucléarisme (qui inclut le rejet du nucléaire militaire). Je ne parle pas de « thèmes » pour les décrire, car ils dépassent le seul discours. Ils ont une matérialité, contextualité temporelle et spatiale, plus forte. J’ai préféré en parler avec les courants proches de la pseudo-écologie.
  • un ensemble, qui va avoir une empreinte transversale: la glorification de la pureté. Je ne parle pas de « thème » à ce propos, parce qu’il s’agit plus d’un principe moteur.