Valérie Masson-Delmotte

Valérie Masson-Delmotte est une paléoclimatologue française née le 29 octobre 1971 à Nancy. Elle est diplômée de l’École centrale Paris en 1993 et a soutenu une thèse de doctorat en physique des fluides et des transferts en 1996. Elle est mariée avec l’ingénieur de recherche en climatologie Marc Delmotte et a deux filles.

Depuis 1993, Valérie Masson-Delmotte est chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et est directrice de recherche au CEA depuis 2008. Ses recherches portent sur l’évolution des climats passés et l’impact du climat futur. Elle a notamment participé à la reconstitution de la concentration en gaz à effet de serre de l’atmosphère sur les 800 000 dernières années et a travaillé sur l’impact du réchauffement climatique sur l’Antarctique en 2070. Elle a été en pointe dans la lutte contre le climatoscepticisme et a publié plusieurs ouvrages à destination des enfants et du grand public pour expliquer les connaissances scientifiques sur l’évolution du climat et leurs impacts. Elle a également été commissaire de plusieurs expositions sur ces thèmes et effectue de la médiation scientifique dans les établissements scolaires et les centres commerciaux. Elle est membre de nombreux projets nationaux et internationaux dont le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et a été élue membre de l’Académie des technologies en 2019.

Valérie Masson-Delmotte a reçu de nombreux prix (source : Wikipedia) :

  • 2002 : grand prix Étienne-Roth de l’Académie des sciences avec Françoise Vimeux ;
  • 2004 : collectivement avec le thème climat du LSCE, prix Louis D de l’Institut de France ;
  • 2007 : associée au prix Nobel de la paix remis à Al Gore et au GIEC ;
  • 2008 : prix Descartes de la Commission européenne pour la recherche collaborative transnationale EPICA de forage dans les glaces profondes de l’Antarctique ;
  • 2011 : prix d’excellence scientifique de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • 2013 : prix Irène-Joliot-Curie comme la femme scientifique de l’année ;
  • 2014: prix de l’union rationaliste;
  • 2015 : prix Martha T. Muse pour sa contribution à la science sur l’Antarctique ;
  • 2015 : prix Jean Perrin de popularisation scientifique ;
  • 2018 : Nature 10, les dix scientifiques qui ont le plus marqué l’année ;
  • 2019 : médaille d’argent du CNRS ;
  • 2020 : docteur honoris causa de l’université d’Utrecht;
  • 2020 : médaille Milutin Milanković de l’Union européenne des géosciences ;
  • 2020 : médaille du Comité scientifique pour la recherche en Antarctique ;
  • 2021 : 40 Femmes Forbes de l’année;
  • 2021 : docteur honoris causa de l’université de Liège;
  • 2022 : Time 100.
  • 2023 : médaille d’or de l’Union géodésique et géophysique internationale pour son rôle majeur dans les relevés climatiques à partir de carottes de glace, élucidant les dépôts isotopiques sur la neige polaire, ainsi que pour ses contributions exceptionnelles à la sensibilisation de la société au changement climatique.