L’antispécisme : l’empathie inhumaine

L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et éthique qui s’oppose au « spécisme », qui serait la discrimination fondée sur l’espèce. Les antispécistes considèrent que tous les êtres sensibles, qu’ils soient humains ou non-humains, ont une valeur morale égale et des droits fondamentaux, comme le droit à la vie, à la liberté et à ne pas souffrir. Ce courant se rapproche de la pseudo-écologie sur deux sujets, la chasse et l’élevage, qu’ils essayent d’abolir … enfin pas tout à fait. Pour l’élevage, il y a un point de friction : les pseudo-écologistes veulent le dominer, l’asservir, alors que les antispécistes veulent juste l’abolir. Néanmoins, les deux mouvements sont organiquement extrêmement proches, notamment dans leur rapport quasi-religieux à « la nature ».

C’est un mouvement particulièrement intéressant à étudier, car il ne se base sur absolument rien à part la faiblesse émotionnelle. Ce n’est pas comme la pseudo-écologie qui va tenter de se rattacher à « la science » et essayer de se baser sur des faits, quitte à les tordre jusqu’à l’absurde. L’antispécisme va juste exploiter le dérèglement de l’empathie de certaines personnes, pour les amener à croire leur pseudo-alternative : il serait possible de ne pas être « spéciste ».