L’affaire du glyphosate est sans doute l’une des plus glauques du XXIe siècle, mais pas pour les raisons auxquelles on peut penser de prime abord. Beaucoup de monde pense en effet que c’est un produit toxique qui est maintenu artificiellement autorisé grâce à l’action subreptice de lobbies. Pourtant, c’est un produit dont le profil toxicologique est très positif, qui est très efficace, permet des pratiques agroécologique (non-travail du sol) et est très peu cher, son brevet étant dans le domaine public depuis 2000.

En réalité, le vrai scandale du glyphosate, c’est la désinformation des militants et des journaux, pour certains soutenus par des industriels de la distribution alimentaire et du « bio » en général, qui ont construit de toutes pièces une image désastreuse du glyphosate. C’est ce que nous allons vous montrer au fil de ce dossier.

Le narratif anti-glyphosate

Une fausse interprétation de l’avis du CIRC

On a pu lire à des centaines de reprises dans la presse que le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) avait classé le glyphosate comme cancérigène probable, comme si cela signifiait qu’il était effectivement cancérigène et qu’il y avait un risque sanitaire. En réalité, l’avis du CIRC n’a aucune portée sanitaire. C’est évident si on regarde le reste du travail du CIRC, qui a par exemple classé comme cancérigènes probables ou certains l’activité de peintre, de coiffeur ou encore le travail de nuit …

Les Monsanto Papers: une désinformation décomplexée

Le thème de la contamination: la fabrique de la peur

Conflits d’intérêts: malhonnêteté et double standard

Le coût phénoménal de l’interdiction