Pour créer une mythologie, il faut créer des divinités, un « bien », quelque chose à défendre et un « mal », quelque chose à combattre.

Vous verrez qu’il y a plusieurs figures ambivalentes, comme la démocratie ou la science. Nous étudierons ultérieurement comment cette ambivalence est gérée.

Les divinités bénéfiques

Les divinités bénéfiques sont présentées comme un idéal à défendre dans l’ensemble des discours pseudo-écologistes. Pour l’instant j’en ai identifié 3: la nature, la démocratie ou le peuple et la science.

La nature, Gaïa, et ses aspects

La principale divinité est « la nature ». C’est aussi la plus pratique, car c’est un ensemble très flou et très malléable.

Elle se décompose en plusieurs invocations:

  • « Le vivant »
  • « La biodiversité »

L’eau et la forêt peuvent également s’y rattacher.

La démocratie

Prenons par exemple la démocratie. Elle va être souvent présentée comme étant une sorte d’absolu auquel on ne peut pas déroger, notamment dans les critiques contre le nucléaire, qui serait « antidémocratique ». En même temps, ils vont dénigrer leurs adversaires comme « autoritaires », anti-libéraux.

Pourtant, ils revendiquent en même temps le droit de s’affranchir de la règle de droit et appellent souvent à une dictature écologiste. Pire, La France Insoumise, un des principaux partis pseudo-écologistes, a une gouvernance la moins démocratique possible et est proche des régimes autoritaires.

Il serait intéressant de comprendre comment ces deux réalités se combinent dans l’esprit des électeurs.

« La science »

La pseudo-écologie prétend placer « la science » au centre de son discours.

Néanmoins, comme l’a démontré Jean-Paul Oury dans « Greta a tué Enstein », cette relation est ambivalente.

Les divinités maléfiques

Parmi les divinités maléfiques, il y a :

  • La culture du maïs, présentée comme associée à l’élevage et l’irrigation.
  • L’extrême droite
  • L’autoritarisme