C’est l’une des désinformations les plus courantes sur le nucléaire: il serait particulièrement lent à installer et cher à produire.

Proche de ces sujets et moins centrale, il y a aussi la question des emplois créés. Les EnR créeraient plus d’emploi dans le pays où elles sont installées que le nucléaire.

Le nucléaire, « trop lent »

Le nucléaire est présenté comme trop lent à être déployé, tant pour les centrales classiques, qui mettraient beaucoup de temps à être construites, que pour les petits réacteurs modulaires, qui n’arriveraient que trop tard. Les deux sont faux, certains réacteurs modulaires étant déjà homologués et d’autres prévus pour les prochaines années. Les énergies renouvelables, présentées comme les alternatives plus « rapides », peuvent pourtant mettre plus longtemps à se déployer.

C’est un argument particulièrement pervers, les pseudo-écologistes travaillant depuis des dizaines d’années à ralentir le déploiement de cette énergie bas carbone. De plus, il repose sur une manipulation assez extraordinaire.

Un argument fallacieux, une manipulation terrifiante

Le fait de ne plus investir dans le nucléaire serait fondé sur le fait qu’il faille atteindre la neutralité carbone en 2030 et que les centrales mettraient plus de 10 ans à être construite (ce que nous verrons être faux). Il faudrait plutôt prendre la somme d’argent qu’on leur affecte et l’injecter dans les EnR, qui seraient plus rapides à déployer. Cela se fonde, comme nous le verrons, sur une énorme part de désinformation, mais en plus c’est en soi absurde :

  • Tous les modèles du GIEC prévoient une décarbonation progressive de l’énergie. Il faudra continuer de produire de l’énergie décarbonée après 2030.
  • La « lenteur » du nucléaire est utilisée pour renforcer les discours demandant la sortie du nucléaire.

Même si les centrales mettaient 15 ans à être construites, il serait encore pertinent d’en construire d’autres (il aurait d’ailleurs fallu commencer avant …) et il serait encore pertinent de prolonger la vie des centrales existantes.

Cela fonctionne grâce à des techniques avancées de manipulation de l’information, que nous détaillerons plus tard, qui consistent en bref à construire l’erreur de proche en proche. D’abord on va défendre un « bloc », puis un autre et ainsi de suite, en dissimulant les incohérences globales entre chaque articulation et dans la complexité globale de l’ensemble.

La durée de conception d’une centrale nucléaire

Dans les années 70-80, le temps de construction d’un réacteur était de l’ordre de 5 à 6 ans. C’est également le cas des réacteurs chinois, qui ont mis en moyenne 5,9 ans à être construit. Les réacteurs de génération 3 chinois ont mis autour de 5 ans à être construits. Hualong 2 est même annoncé avec un délai de 4 ans et seulement 1990€/MWh. On peut aussi parler des réacteurs japonais, dont la durée jusqu’à la mise en service a été en moyenne de 4 ans !

La désinformation va se focaliser autour des dernières centrales de 3e génération européennes, qui étaient les têtes de séries (= les premiers de leur genre) de concepts rendus terriblement complexes par le renforcement des dispositifs de sécurité. Leur durée, effectivement très longue (>10 ans), ne dit rien de la rapidité avec laquelle pourront être réalisées les prochaines centrales. Notons que la Chine, qui n’a pas à s’embarrasser d’un lobby antinucléaire envahissant ayant réussi à influencer la réglementation, arrive à les construire en 5 ans.

Article détaillé sur la durée de construction des centrales nucléaires.

Le cas des petits réacteurs modulaires (PRM, SMR en anglais)

Les petits réacteurs modulaires sont des réacteurs de petite capacité dont l’une des grandes forces est de pouvoir être conçus dans des usines spécialisées. En effet, actuellement il faut réinstaller à chaque fois les infrastructures et l’équipement de production. C’est un coût logistique et organisationnel massif. En construisant les réacteurs à la chaine dans des installations dédiées, la qualité et la rapidité d’exécution devraient augmenter drastiquement.

Le reproche qui leur est fait par les antinucléaires est qu’ils arriveraient trop tard, de nombreux modèles étant prévus pour 2030. Or, cela résulte du fait que la plupart des modèles sont de 4e génération, avec des technologies souvent originales. Celles-ci étant beaucoup moins matures que les réacteurs à eau bouillante ou pressurisées (la large majorité des réacteurs actuels), elles sont prévues pour plus tard. D’autres modèles, reprenant simplement la technologie classique, sont prévus pour bien plus tôt. Ainsi, le réacteur Nuscale est déjà homologué aux États-Unis et Last Energy annonce pouvoir déployer des réacteurs dès 2025.

La comparaison avec les renouvelables

La lenteur alléguée du nucléaire devrait être comparée à quelque chose: les énergies renouvelables. Or, celles-ci peuvent aussi mettre beaucoup de temps à se déployer. Les parcs éolien offshore, par exemple, peuvent mettre plus de 10 ans.

Pour aller plus loin:

  • https://www.blog.geoffrussell.com.au/post/nuclear-may-or-may-not-be-expensive-but-it-s-much-faster-to-build-than-renewables

Le prix du nucléaire en général

Le nucléaire est présenté comme une énergie « chère ». Pour cela, les antinucléaires vont soit mentir directement, soit utiliser deux manipulations: utiliser le prix LCOE comme référentiel sans prendre en compte les coûts de l’intermittence des EnR et utiliser des données venant des « leurs » sources.

Le prix du nucléaire LCOE

Les antinucléaires vont utiliser des estimations du prix des différentes énergies en utilisant le standard « LCOE », « Leveraged Cost of Energy », qui ne prend pas en compte les coûts autour de la production. Or, l’implémentation d’EnR intermittent nécessite des coûts importants pour adapter le réseau et gérer les creux de production avec du stockage ou une production supplémentaire, ce coût augmentant considérablement à mesure que la proportion d’intermittence augmente.

Bien sûr, ils vont utiliser des estimations particulièrement sévères pour le nucléaire. Ils vont également évoquer la baisse très importante du prix du solaire et de l’éolien ces dernières années, insinuant que cela pourrait continuer à un rythme comparable (alors que rien ne le garantit).

Les estimations les plus sérieuses, comme celles de l’OCDE, montrent que le nucléaire « normal » est moins cher que le solaire et que l’éolien offshore et à peine plus un peu plus que l’éolien onshore … et même moins cher que ce dernier si la centrale reste en activité longtemps (LTO, Long Term Operation) !

Source: https://www.oecd-nea.org/jcms/pl_51126/low-carbon-generation-is-becoming-cost-competitive-nea-and-iea-say-in-new-report

En outre, ce discours dissimule que le fait de continuer une centrale nucléaire coute beaucoup moins cher que d’en construire une nouvelle. L’utilisation de l’argument (fallacieux) du prix pour motiver la non-prolongation des centrales illustre bien la démarche de manipulation de l’information consistant à segmenter et isoler les discours au mépris de toute vérité.

Enfin, c’est un argument d’autant plus pervers que les antinucléaires poussent pour des réglementation supplémentaires, qui renchérissent le nucléaire.

Le prix de l’électricité en France

Yannick Jadot a pu, pendant la présidentielle, mentir directement sur ce sujet, affirmant le 4 avril 2022 « La France est le pays européen qui paye son électricité la plus chère en Europe. »

C’est une allégation récurrente, qui est parfaitement fausse : la France a une électricité relativement peu chère.

La comparaison avec les renouvelables

Ces allégations antinucléaires sont souvent utilisées pour mettre en avant les EnR, qui seraient, elles, peu chères.

Les parcs éoliens offshore français représentent a priori un investissement de 25Md€, en plus de 7Md€ de coûts de raccordement, pour une production annuelle estimée de 12TWh, soit moins qu’un seul réacteur EPR (13Twh/an). Surtout, la première sera, en plus, intermittente. Ainsi, même l’EPR de Flamanville, qui est très critiqué sur plan industriel et une tête de série, est plus intéressant que l’alternative. Cela pose aussi la question du prix de l’offshore français: Triton knoll c’est 2 milliards de pounds pour 3.28 Twh, soit environ 2 fois plus cher. Dogger Bank devrait produire 1,5 fois plus (18TWh) pour les deux tiers du prix (11Md£).

Un parc éolien offshore au Danemark de Kriegers Flak « a remporté l’appel d’offres en 2016 grâce au prix le plus bas jamais vu dans le secteur, soit 49€ le megawattheure. » Ce qui est … le prix du nucléaire. Pour une énergie intermittente …

  • https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/

Sujets spécifiques: grand carénage, EPR et EDF

Ces thèmes se déclinent en plusieurs sujets spécifiques :

  • Le démantèlement et les déchets seraient extrêmement chers
  • Le grand carénage couterait encore 100 ou 150 milliards d’euros
  • L’EPR de Flamanville
  • La chèreté du nucléaire se révèlerait dans l’importante dette d’EDF.

Le prix du démantèlement et de la gestion des déchets

L’une des critiques récurrentes est que le démantèlement ne serait pas pris en compte, qu’on ne saurait pas faire et/ou que ce serait hors de prix.

Ainsi, la ministre belge de l’énergie, Tinne Van der Straeten avait affirmé le 7 juillet 2022: « Dans moins de 100 jours, le 1er réacteur nucléaire sera mis à l’arrêt. La fin d’une époque et le début du chantier le + long, le + coûteux et le + délicat que notre pays n’ait jamais connu. Les travaux dureront au moins jusqu’en 2135 et coûteront jusqu’à 41 milliards d’euros« . Or, plusieurs réacteurs de ce type ont déjà été démantelés et cela ne dure « que » une vingtaine d’années au plus et quelques centaines de millions d’euros (EDF avait estimé 400M€ en 2019). On peut se demander si elle ment frontalement ou si elle désinforme simplement, en laissant penser qu’il s’agit du prix pour chaque réacteur, alors qu’il s’agirait du prix de tout le parc. S’agissant de la date, elle se défendrait si la Belgique avec des centrales à uranium naturel gaz graphite (UNGG), mais ce n’est pas le cas. Dans tous ces cas, c’est de la désinformation de haut vol.

De même, Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, écrivait en novembre 2021 : « le coût du démantèlement, des accidents (Tchernobyl, Fukushima,..) du traitement des déchets (Bure) n’est jamais pris en compte pour le nucléaire ». Notez que, confronté aux multiples réponses de cette discussion, il n’a à aucun moment infléchi sa position. Non seulement il désinforme, mais en plus il le fait sciemment.

Bien sûr, tout ceci est faux et les exploitants doivent provisionner des sommes considérables, mais bien connues et prises en compte dans l’évaluation du prix, pour anticiper le démantèlement et la gestion des déchets. Enfin, au contraire, les provisions demandées pour le démantèlement des installations renouvelables, dont notamment les éoliennes, sont relativement faibles. Voire très faibles.

Sur le sujet :

  • https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/273716.pdf
  • 1er février 2017, rapport d’information au Sénat: https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i4428.asp
  • https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/demantelements-reacteurs-europe-etats-unis-etat-lieux-experience-acquise#.YsdcC3ZBw2w

Le grand carénage: une désinformation spécifique

C’est une désinformation qui a été inlassablement répétée par J-L. Mélenchon lors de la présidentielle 2022: «Entre maintenant et 2027, la fin du prochain quinquennat, il y a 22 réacteurs qui vont atteindre les 40 ans, qui était la limite de vie, et pour les recaréner il faut que vous décidiez de dépenser 150 milliards d’euros».

Le « grand carénage » est un programme « de rénovation et de modernisation des centrales nucléaires existantes » françaises engagé à partir de 2014 et ayant notamment pour objet de permettre la prolongation de l’exploitation des centrales. Son montant était estimé à 55 milliards d’euros en 2014. Il a été réévalué à 49,4 milliards d’euros en 2020. Surtout, l’essentiel de la somme prévue a déjà été dépensée …

Ce chiffre de 150 milliards semble venir du WWF.

  • Debunk par Libération : https://www.liberation.fr/checknews/nucleaire-le-grand-carenage-va-t-il-couter-150-milliards-deuros-comme-le-dit-jean-luc-melenchon-20211023_MXZ3CEEDWZEJ5EVRMSUSDP2L54/

Le 4 novembre, il changeait son fusil d’épaule et reprenait le chiffre de 100 milliards … mais cette fois affirme qu’il « préfère investir cet argent dans les énergies renouvelables ». Tristan Kamin a bien détaille à quel point cela n’a aucun sens : .

On voit bien ici la logique de guerre contre le nucléaire de cet écosystème: peu importe la pertinence de ce qui est dit, ce qui compte c’est l’effet produit.

Le cas des EPR

Globalement, ces désinformations ciblent souvent les EPR et, surtout, l’EPR de Flamanville.

L’EPR de Flamanville

L’EPR de Flamanville est souvent conspué par les antinucléaires pour la durée qu’il a pris à être construit : commencé en 2007, prévu pour 2012, il devrait être raccordé … en 2024 !

En même temps, les antinucléaires luttent contre l’ouverture dudit EPR:

« L’EPR de Flamanville ne doit pas entrer en fonctionnement », dénoncent-elles dans un communiqué commun signé par « Sortir du nucléaire », Greenpeace France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Normandie, Crilan (Comité de réflexion, d’information et de lutte anti-nucléaire) et Stop EPR ni à Penly ni Ailleurs.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/nucleaire-greenpeace-veut-bloquer-la-mise-en-service-de-lepr-de-flamanville-1381473

Des militants de Greenpeace se sont même introduits illégalement sur le chantier fin mars 2022, le jour même … du lancement de la centrale au gaz de Landivisiau. (ce qui laisse songeur: et s’il s’agissait d’un contrefeu ?)

C’est une considération d’autant plus actuelle, que le chantier est presque fini, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-contre.

Ensuite, il semble y avoir un vrai problème de gestion à EDF. C’est une opinion que j’ai régulièrement vue exprimée parmi les personnes favorables au nucléaire, dont des personnes y ayant travaillé. On peut se demander si l’influence politique externe n’a pas sclérosé le fonctionnement de l’entreprise.

Les EPR dans le monde

Cette désinformation doit être mise en balance avec la réalité des EPR dans le monde.

L’EPR d’Ekiluoto a été mis en ligne en 2022.

L’EPR de Taishan est, lui, en ligne de 2019 [bizarrement, quand il n’y a pas de réglementation où on doit demander l’avis des gens du coin, ça va plus vite …). Le problème survenu

La construction du parc français

Barbara Pompili a pu désinformer sur le financement du parc nucléaire français :

« Je trouve que c’est normal qu’on demande cela à EDF, parce que c’est de l’argent de centrales nucléaires qui sont amorties » et « qui a payé pour la construction de ces centrales nucléaires ? Ce sont les contribuables français, donc c’est normal que dans une période de crise, dans une période exceptionnelle, qu’on demande une aide exceptionnelle à EDF », a mis en avant la ministre.

19/01/2022 ; https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/edf-bruno-le-maire-promet-aux-salaries-de-ne-jamais-les-laisser-tomber-1380220

Cela ne semble pas avoir été le cas, comme l’explique le syndicat CFE-CGC de l’énergie : https://twitter.com/cfecgcenergies/status/1484600065113137160

Ce mensonge participe au narratif d’un nucléaire « subventionné » et donc « cher ».

La dette d’EDF

Une autre stratégie récurrente est de prendre la dette comme une démonstration de la non rentabilité du nucléaire.

Il faut rappeler qu’une dette importante ne traduit pas forcément une mauvaise santé financière. Quand vous venez d’acheter une maison, vous avez d’importantes dettes. Pourtant vous pourrez considérer que votre situation financière s’est améliorée: vous allez avoir moins de dépenses de loyer et vous gagnez un actif qui devrait se valoriser. La dette d’EDF ne dit en soi rien de sa santé financière ou du prix du nucléaire.

Il pourrait néanmoins être intéressant de regarder cette dette pour le nucléaire. Or, cette part de la dette semble diminuer.

Cette démarche est particulièrement perverse, le lobbying antinucléaire pesant lourdement sur les finances d’EDF. En effet, ils mettent une pression énorme sur la réglementation et l’exploitation des centrales, ce qui alourdit la charge réglementaire et entraine probablement un alourdissement des process et de la culture d’entreprise. On peut aussi penser à l’ARENH, qui représente un manque à gagner terrible pour le producteur. Nous avons également vu avec la crise énergétique de 2022 qu’EDF pouvait être utilisé pour absorber les surcoûts liés aux fragilités causées par le développement des EnR et l’arrêt de déploiement du nucléaire. L’emprise du politique est d’ailleurs ancienne: Mitterrand avait dit en 1981 à Marcel Boiteux « Laissez moi la centrale nucléaire de Plogoff et je vous sauverai tout le reste ». Enfin, on peut se demander à quel point le politique a pu s’infiltrer dans l’entreprise et en vicier, voire saboter, le fonctionnement. Un ancien ingénieur de l’entreprise nous les énumère dans ce thread.

En somme, les antinucléaires critiquent ainsi un problème auquel ils ont largement contribué.

La création d’emploi

Un grief, plus rare mais tout de même récurrent, est que le nucléaire produirait moins d’emploi que les EnR. Une sénatrice EELV écrivait par exemple une éloquente synthèse :

« ☢️ Une aberration à 360° ! Non seulement énergie dangereuse, générant des déchets intraitables, de la dépendance à l’uranium importé, engloutissant des milliards d’euros, le nucléaire est pauvre en emplois. (1/2)

♻️ Là où les énergies renouvelables créeront des dizaines de milliers d’emplois et dynamiseront les territoires. Obstination antidémocratique du gouvernement ! lesechos.fr/politique-societe/societe/les-parlementaires-ecologistes-veulent-un-plan-durgence-pour-la-surete-nucleaire-1385820 (2/2)

https://twitter.com/PoncetRaymonde/status/1493155558265864195

L’argument est en soi mauvais: pourquoi évaluer l’énergie à cette aulne ? On pourrait imaginer un effet positif en termes de prix: plus d’emplois signifie plus de recettes fiscales. Néanmoins, cela s’intègrerait à la question du prix et demanderait des estimations concrètes sur la « direction » prise par le capital investi. Là il n’y a qu’un élément de langage. Approfondir ne serait, du reste, probablement pas en faveur des EnR, pour lesquelles l’essentiel des sommes mobilisées a tendance à « sortir » du pays, alors qu’une large part du prix du nucléaire vient de la main d’oeuvre mobilisée et de sa qualification.

Dans tous les cas, l’argument en soi est absurde et montre la stratégie de millefeuille argumentatif développé par les antinucléaires.

Le rapport RTE

Le rapport RTE a présenté plusieurs trajectoires possibles pour le mix énergétique français.

Ce rapport souffre d’une critique centrale: pourquoi considère-t-il un mix 100% renouvelable possible ? Il n’y a aucun retour d’expérience (surtout pour des pays n’ayant pas des ressources massives d’énergie hydraulique).

  • https://twitter.com/RakBenoit/status/1452562464231600133
  • https://twitter.com/maxcordiez/status/1453109236024623104
  • https://twitter.com/Reporterre/status/1452921699272376322
  • https://twitter.com/fmomboisse/status/1460257217479946242
  • https://twitter.com/lucas_chancel/status/1460184126061957120

Une désinformation globale

La désinformation sur le prix et les délai vont souvent être jointes.

Voilà par exemple un tweet de l’eurodéputée, Michèle Rivasi liant prix et emploi:

https://twitter.com/MicheleRivasi/status/1277672276641669125