Un mouvement anti-solutions

La pseudo-écologie doit, pour exister, lutter contre les solutions échappant à son contrôle et à son narratif. C’est pour cela qu’on voit des écologistes promouvoir le fret, tout en lutter contre la ligne Lyon-Turin; appeler à une diminution des émissions de CO2 tout en luttant contre le nucléaire; demander une diminution de l’usage des pesticides de synthèse en luttant contre les OGM.

L’arsenal rhétorique anti-solutions

Pour dénigrer les vraies solutions, la pseudo-écologie a notamment deux éléments de langage: le sophisme de l’effet rebond et l’accusation de technosolutionnisme.

Le sophisme de l’effet rebond

Le sophisme de l’effet rebond est l’idée qu’un gain d’efficacité est automatiquement compensé par une augmentation de la consommation/production. C’est une argutie récurrente, importante pour le narratif pseudo-écologiste.

L’épouvantail technosolutionniste

Le technosolutionnisme serait une pensée magique qui serait que « la technologie va nous sauver. C’est en fait un épouvantail construit par les pseudo-écologistes, en prenant appui sur des discours d’économistes dogmatiques autour de l’idée que le marché s’autorégulerait parfaitement. Une fois conçu cet épouvantail, il suffit d’accuser d’y adhérer les personnes promouvant des solutions techniques.

Les pseudo-alternatives

Si on veut détourner de certaines solutions, il faut en proposer d’autres pour que le narratif soit complet. Néanmoins, il ne faut pas qu’elles soient trop efficaces: le principe du narratif est de continuer à exister, par d’être résolu. Il doit faire aspirer à une résolution, aspiration qu’on peut ensuite transformer en argent et en pouvoir.