Imaginez si la population, après avoir été assommée de messages catastrophistes sur le dérèglement climatiques et les pesticides … demandaient plus de nucléaire et des OGM ! Ce serait dramatique (pour la pseudo-écologie). Il faut donc fermer les possibles. Cela implique d’une part de dénigrer les solutions existantes et d’autre part de proposer des « pseudo-alternatives ». C’est ce dernier point que nous allons développer ici.

Des solutions irréalistes

Nous l’avons vu, c’est un thème récurrent dans la désinformation: au lieu des solutions existantes et identifiées comme le nucléaire les pseudo-écologistes vont proposer des pistes dont on sait qu’elles sont irréalistes, comme le 100% renouvelable ou l’énergie hydrolienne.

C’est, plus largement, un thème récurrent dans l’ensemble des entrepreneuriats de la désinformation. Par exemple, le CRIIGEN, par la plume de Jean-Paul Bourdineaud, a repris un argument récurrent chez les antivaccins, l’idée qu’il y aurait d’autres solutions, comme les tests gratuits:

Au Luxembourg le passe sanitaire est remplacé par un test salivaire : c’est ce qui devrait être développé à bas coûts afin que les gens puissent se tester à la maison dès lors qu’ils ont un doute : devrait être privilégiée la confiance en la responsabilité de chacun plutôt que suspecter, surveiller et punir (punir même si l’on n’est pas porteur du virus puisque les non vaccinés sains sont exclus des lieux de convivialité en l’absence de test préalable).

Notez qu’il est important que les pseudo-alternatives soient irréalistes, sinon il serait possible de résoudre le problème qu’on a mis tant d’effort à « créer » dans l’esprit des gens, mais en plus elles ne créeraient pas l’opposition dont la pseudo-écologie a besoin pour exister.

Les pseudo-alternatives dans la désinformation pseudo-écologiste

Les pseudo-alternatives à l’énergie nucléaire

Les pseudo-alternatives en agriculture

Un procédé rhétorique

« Moi je ne sais pas si l’hydrochloroquine couplée à l’azytromicine est vraiment une solution, je sais pas si l’ivermectine est vraiment une solution. En tous cas, je pense qu’on a écarté tout ça d’un revers de main un peu trop rapidement et que ça mériterait qu’on s’y intéresse de beaucoup plus près. Parce que mettre tous ses oeufs dans le même panier qu’est celui du vaccin, et bien, on va y revenir, j’ai peur qu’on aille dans le mur et j’ai peur qu’on ait pas de stratégie de rechange. » (12′-12’30’)

Christial Vélot interviewé à France Soir « Ne faisons pas un remède pire que le mal ».