L’incarnation : mettre l’interlocuteur dans nos chaussures

« Ah, ça me met hors de moi, c’est vraiment scandaleux ! » Ces élans où vous dites ce que vous (prétendez) penser peuvent aussi être préparés et proposés pour renforcer l’effet de votre discours. C’est une des pratiques récurrentes de la pseudo-écologie, que j’appelle l’incarnation.

Voilà par exemple celle de Julien Le Guet, militant anti-bassines:

« Finalement ce que ça génère comme sentiment profond. C’est l’envie de résister, et de résister jusqu’au bout, ça donne de la force en fait, d’être face à un adversaire aussi abject. »

Cela insinue « ce que je décris devrait vous donner l’envie de résister », etc.