Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Le déclin massif des abeilles est en voie d’élucidation ».


Cet article part d’un constat : « des mortalités massives d’abeilles domestiques sont relevées un peu partout dans le mondeprincipalement aux États-Unis et en Europe ». Ce serait « d’autant plus inquiétant qu’environ un tiers de la nourriture consommée à l’échelle mondiale repose sur la pollinisation des cultures, dont les abeilles sont le principal agent. »

Selon une étude publiée par PloS One (Vidau et coll.2011), c’est une combinaison de l’exposition aux insecticides et à des parasites naturels qui serait «  sans doute à l’origine du déclin ». Elle observe en effet que l’exposition à des doses très faibles (de l’ordre de 1 % de la LD50) de fipronil et de thiaclopride n’engendrerait pas de mortalité importante à elle seule. Toutefois, elle se révélerait létale pour respectivement 70 % et 80 % des abeilles infectées par un parasite intestinal courant, Nosema ceranae, qui ne provoquerait, à lui seul, que des mortalités limitées.

Cela serait la preuve d’un « effet cocktail » et « pourrait conduire à un réexamen des autorisations des molécules phytosanitaires. »