Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Bruxelles va suspendre pour deux ans trois insecticides tueurs d’abeilles ».


L’article reprend la nouvelle de l’article précédent, ainsi que la mention de la lettre adressée à Syngenta. Il rappelle également le contexte :

« L’EFSA a rendu, en janvier, une évaluation des risques présentés par les trois molécules pour les abeilles. Ses conclusions sont sans surprise défavorables aux agrochimistes. Fin 2003, le Comité scientifique et technique de l’étude multifactorielle des troubles des abeilles (CST), mis en place par le ministère français de l’agriculture, avait déjà rendu une expertise très négative sur l’imidaclopride. »

L’expertise européenne aurait été l’objet d’ « intenses pressions ». Syngenta aurait en effet « exigé, en vain, des amendements à la position de l’EFSA, allant jusqu’à menacer certains de ses responsables de poursuites ». En face, les ONG Greenpeace, Avaaz et Pesticide Action Network seraient très mobilisées.

Néanmoins, il faudrait relativiser : selon le biologiste David Goulson, le moratoire partiel ne serait qu’un bon début, il faudrait des années avant que les NNI disparaissent des sols, même si le moratoire était total, ce qui n’est pas le cas.