Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Un plan de soutien contre le déclin de l’apiculture ».


L’apiculture serait en déclin : « la production hexagonale a reculé de 28 % entre 2004 et 2010 ; dans le même temps, le nombre de ruches a chuté de 20 % et celui des apiculteurs de 40 %. Chaque année, ils sont plus de 4 500 à cesser leur activité. »

Pour lutter contre, le ministre de l’Agriculture d’alors, Stéphane Le Foll aurait débloqué une enveloppe de 40 millions d’euros pour professionnaliser la filière par la formation. Il voudrait également créer un « observatoire des résidus de pesticides dans l’environnement de l’abeille (pollen, nectar, etc.) », ce qui déplairait aux apiculteurs :

« Cela fait dix-sept ans que nous observons l’impact des pesticides sur nos ruches et il y a eu beaucoup d’études scientifiques pour corroborer nos alertes, dit Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Aider financièrement une filière qui subit une énorme hémorragie d’abeilles ? Autant jeter de l’argent dans un puits sans fond ! »

L’auteur évoque ensuite le moratoire de 2 ans décidé par la Commission européenne après l’avis de l’EFSA (évoqué dans l’article précédent) et rapporte que l’UNAF a annoncé ne pas être satisfait par le programme du ministre et qu’elle souhaite « l’interdiction totale et définitive de ces produits phytosanitaires systémiques ».