Conclusion : un projet de désinformation à grande échelle
Il s’agit d’une partie du livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes. Le Monde et la désinformation 1.
Nous avons donc montré que S. Foucart développait un argumentaire très développé et complexe promouvant l’interdiction des néonicotinoïdes et l’idée que les institutions seraient complices des industriels ; que des blocs importants de cet argumentaire étaient parfaitement faux ou induisaient considérablement en erreur ; que le journaliste réussissait néanmoins à crédibiliser son histoire à l’aide de mécanismes de manipulation de l’information extrêmement puissants.
Ainsi, la désinformation n’est pas involontaire, mais résulte d’une stratégie bien pensée et le rôle de la manipulation n’est pas ponctuel, comme c’est le cas dans à peu près tous les journaux (ce qui est d’ailleurs un problème), mais systémique et dédié à la promotion d’un argumentaire précis. Ce sont des moyens qu’il met en œuvre pour vendre une vision du monde et en dissimuler les incohérences.
Nous avons donc mis en évidence un projet de désinformation à très grande échelle par un journaliste très intégré dans le monde journalistique, récompensé par plusieurs prix et distinctions, qui travaille dans l’un des principaux quotidiens de France, pour beaucoup l’un des plus sérieux (Le Monde). Qu’est-ce que cela dit du journalisme ?
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