En janvier 2024, le ministre de l’agriculture d’alors, Marc Fesneau tweete sur le fait que les nappes étaient bien plus remplies qu’à la même époque l’année précédente, soulignant le problème que cela révèle: « l’arythmie de la disponibilité de la ressource du fait du changement climatique. » C’est très bien dit: le problème de l’eau est un problème hyper contextuel, variant selon le lieu et le moment. Cela permet de contrer la désinformation tendant à présenter le contenu des nappes phréatiques comme une ressource fixe.
Il ajoute que cela montre la nécessité des retenue d’eau pour lisser cette disponibilité et évoque la « sobriété des usages ».
Sandra Krief, leader du parti animaliste a réagi, sans qu’on voie trop le lien, en diabolisant l’élevage en reprenant le chiffre, dont la fausseté est dénoncée depuis des années : la production de boeuf consommerait 15 500 L d’eau par kg.
C’est une diabolisation récurrente depuis la production de ce chiffre, en 2006.
La logique de diabolisation se voit aussi à travers l’absurdité de sa réponse: est-ce que les problèmes de sécheresse en France étaient causés par l’élevage ? Est-ce qu’elle conteste qu’il faille utiliser des bassines ?
Il ne s’agit clairement pas d’une « réponse », d’un discours qui s’inscrirait dans une logique de discussion, mais d’un propos qui s’appuie sur un prétexte quelconque pour reprendre la propagande.
Cela permet en même temps de crier dans le même sens que la meute antibassine.
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