Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « L’arrêté encadrant le retour des néonicotinoïdes s’appuie sur des données erronées ».


L’un des enjeux de l’autorisation de NNI sur les betteraves serait la question des cultures postérieures aux betteraves traitées. Il faudrait donc attendre un à trois ans pour semer, ensuite, des cultures attractives pour les abeilles.

Les agriculteurs réclamaient le droit de pouvoir replanter sans délai du maïs. Lors d’une réunion du conseil de surveillance le 22 janvier, les représentants de la filière betteravière auraient fait valoir qu’une étude montrerait que 80 % des abeilles présentes dans une parcelle de maïs se trouvaient dans une bande de 8 mètres en périphérie des parcelles. Ne pas traiter cette zone permettrait donc, ensuite, de planter du maïs sur tout le champ.

Cette atténuation aurait été adoptée par l’arrêté du 5 février.

L’ITAB aurait consulté l’étude en question et observé qu’en réalité, si 80 % des abeilles relevées se trouvaient en périphérie, c’est que cette zone avait été la plus échantillonnée. En recalculant, l’institut technique aurait trouvé que, pour protéger 80 % des abeilles sur 50 hectares de maïs, il faudrait une bande non traitée de 189 mètres.