Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Les oiseaux, victimes directes des insecticides néonicotinoïdes ».


Dans le cadre d’un programme de phyto-pharmacovigilance piloté par l’ANSES, des chercheurs conduits par Florian Millot et Elisabeth Bro ont « passé en revue 101 foyers de mortalité d’oiseaux sauvages, totalisant plus de 730 animaux morts » entre 1995 et 2014. Les analyses auraient observé l’implication de l’imidaclopride et, dans 70 % des cas, les chercheurs « jugent probable le lien de causalité avec la mort des animaux. »

Cela toucherait surtout des insectes granivores, qui s’intoxiqueraient en mangeant des graines enrobées de NNI. Toutefois, le réseau de surveillance n’étant pas systématique, « l’ampleur de ces empoisonnements demeure une question ouverte. »