Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs ».


Le rapport de l’IPBES conclurait globalement :

« Le déclin des pollinisateurs, abeilles, papillons ou oiseaux, constitue une grave menace pour la production alimentaire mondiale. Et met en danger les moyens de subsistance de millions de personnes. »

Il estime que « les cultures dépendant de la pollinisation contribuent à 35 % en volume de la production des cultures au niveau mondial. »

La part des espèces sauvages dans la pollinisation serait sous-évaluée. Le déclin de leurs populations serait observé en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord (il manque de données pour l’affirmer ailleurs).

L’UICN estime que 16,5 % des espèces de pollinisateurs vertébrés (oiseaux, chauves-souris, etc.) sont menacés d’extinction et que plus de 40 % des espèces d’abeilles en Europe pourraient être menacées.

Les NNI ne sont pas ignorés, mais ne font pas l’objet de recommandations. Le paragraphe où ils sont évoqués « sera scruté à la loupe » en raison de l’implication de salariés de l’agrochimie parmi les experts.