25. 26 février 2016 : Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs

Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs ».


Le rapport de l’IPBES conclurait globalement :

« Le déclin des pollinisateurs, abeilles, papillons ou oiseaux, constitue une grave menace pour la production alimentaire mondiale. Et met en danger les moyens de subsistance de millions de personnes. »

Il estime que « les cultures dépendant de la pollinisation contribuent à 35 % en volume de la production des cultures au niveau mondial. »

La part des espèces sauvages dans la pollinisation serait sous-évaluée. Le déclin de leurs populations serait observé en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord (il manque de données pour l’affirmer ailleurs).

L’UICN estime que 16,5 % des espèces de pollinisateurs vertébrés (oiseaux, chauves-souris, etc.) sont menacés d’extinction et que plus de 40 % des espèces d’abeilles en Europe pourraient être menacées.

Les NNI ne sont pas ignorés, mais ne font pas l’objet de recommandations. Le paragraphe où ils sont évoqués « sera scruté à la loupe » en raison de l’implication de salariés de l’agrochimie parmi les experts.