Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Les trois quarts des miels du monde sont contaminés par des néonicotinoïdes ».


Une étude publiée par Science a analysé 198 miels provenant d’Alaska, d’Australie, de Madagascar d’Europe ou d’Asie et trouvé des traces de NNI dans 75 % d’entre eux. Ce taux varierait : 86 % en Amérique du Nord, 80 % en Asie, 79 % en Europe et 57 % en Amérique du Sud. Ces chiffres donneraient une « bonne idée de l’ampleur de la contamination des paysages », les abeilles butinant dans un rayon de 3 à 5 km autour de sa ruche.

Les concentrations retrouvées « sont réputées ne pas présenter de risque pour les consommateurs de miel. » Elles sont en moyenne de 1,8 µg/kg et au maximum de 50 µg/kg, ce qui serait proche de la limite maximale de résidus.

Ce serait un problème important, de nombreuses études mettant en évidence les effets sublétaux des NNI, certains effets négatifs apparaissant même, chez certains insectes, « dès une concentration de 0,1 µg/kg. » Ces effets seraient ignorés par la réglementation.