Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « Les insecticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles… et d’humains ? ».


Une revue de littérature publiée le 2 février dans la revue Environmental Health Perspectives s’intéresse à l’effet des NNI sur la santé humaine.

Elle rapporte « ‘des associations avec des conséquences développementales ou neurologiques défavorables’ : augmentation du risque d’autisme, de troubles de la mémoire et de tremblements, d’une malformation congénitale du cœur (dite « tétralogie de Fallot »), ainsi que d’une autre anomalie congénitale grave, l’anencéphalie (absence partielle ou totale de cerveau et de crâne à la naissance). »

Melissa Perry et ses coauteurs « insistent sur le caractère seulement indicatif de ces suspicions » et soulignent que leur message principal consisterait à attirer l’attention sur le manque de données sur le sujet (Cimino et coll. 2017). Ce serait d’autant plus problématique que les NNI persistent dans l’environnement et se retrouvent de manière diffuse dans l’environnement. Ainsi, Delphine Batho souligne : « l’imidaclopride compte parmi les 15 substances les plus fréquemment détectées dans les cours d’eau, alors qu’il pointait à la 50e place voilà moins de dix ans ».