Cette page fait partie du corpus d’articles (annexe 1) utilisés pour écrire le livre Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes.

Je relate ici les propos du journaliste dans « « En hiver, les taux de pertes des abeilles ne devraient pas excéder 5 % » ».


Gérald Arnold, directeur de recherche émérite au CNRS aurait été « l’un des premiers groupes d’experts chargés d’étudier les causes du déclin des abeilles. Pour lui, il faudrait « tout remettre à plat » et « retester correctement la toxicité sur l’abeille de chaque pesticide présent aujourd’hui dans l’environnement ». »

Les apiculteurs auraient subi des pertes hivernales « catastrophiques » cette année, pouvant aller jusqu’à 70 % des colonies. Elles seraient depuis de nombreuses années autour de 30 %. Dans une situation « normale », les pertes devraient être de « 5 % à 10 % ».

Cette mortalité excessive serait largement due aux pesticides et, surtout, aux NNI, qui affaibliraient ou intoxiqueraient les abeilles et les ruches par effet cocktail. Pour lutter contre ce problème, il faudrait « tout remettre à plat, et retester correctement la toxicité sur l’abeille de chaque pesticide présent aujourd’hui dans l’environnement, pris en isolement, ou en mélange. »