Il s’agit d’une partie du livre « Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes. Le Monde et la désinformation 1 » .
La première chose à faire est de mettre à plat l’argumentaire déroulé par S. Foucart au fil des 71 articles du corpus. En effet, s’ils semblent très disparates à première vue, l’ensemble est en fait assez cohérent et dessine un raisonnement complexe. J’ai donc extrait la thèse qu’y présente le journaliste. J’ai fait de mon mieux pour traduire la pensée de l’auteur telle qu’il la revendiquerait lui-même et lui donner le plus de cohérence possible.
L’argumentaire qu’il développe se sépare en deux branches :
- D’abord, la question du rôle des NNI dans une chute de la biodiversité, touchant notamment les insectes en général et les pollinisateurs en particulier, ainsi que les oiseaux. (I)
- Ensuite, la problématique de l’évaluation des risques sanitaires et de l’influence qu’aurait sur elle l’agroindustrie. (II)
Pour alléger la lecture, je n’utiliserai pas toujours le conditionnel pour rapporter les propos de S. Foucart. Si j’écris dans cette partie « la biodiversité s’effondre », il faudra évidemment entendre « selon S. Foucart, la biodiversité s’effondrerait ».