Pesticide-bashing: le dénigrement déraisonnable des pesticides de synthèse

L’un des principaux axes de la désinformation pseudo-écologistes est le dénigrement (déraisonnable) des pesticides de synthèse

Les pesticides ciblés spécifiquement

Le glyphosate

La désinformation sur le glyphosate est l’un des principaux « édifices » de la pseudo-écologie, d’une importance comparable à la désinformation anti-OGM ou anti-nucléaire. Elle raconte toute une histoire, notamment à travers les Monsanto Papers: Monsanto aurait, pour protéger sa poule aux oeufs d’or, influencé les agences sanitaires pour qu’elles n’interdisent pas le glyphosate alors que ç’aurait été évident après l’avis du CIRC, classant l’herbicide comme cancérigène probable. La particularité de ce discours est qu’il est, contrairement aux autres pesticides bashing, complètement et évidemment absurde. Le glyphosate est un pesticide peu toxique, très peu cher et très efficace. Son interdiction aurait un effet désastreux sur l’agriculture, augmenterait radicalement les émissions de CO2 (il faudrait davantage labourer) et ouvrirait, paradoxalement, un marché extraordinaire pour l’industrie phytopharmaceutique.

Certains présentent pourtant son interdiction comme « la mère de toutes les batailles » (ex: G7). En un sens, c’est très vrai: s’ils arrivent à le faire interdire, que n’arriveront-ils pas à faire interdire ?

Les néonicotinoïdes

Le DDT ?

L’attaque contre les agences sanitaire

Les agences sanitaires et les entreprises, comme Monsanto, sont souvent attaquées par la désinformation pseudo-écologiste sur les pesticides.

Néanmoins, ce sont toujours les agences qui sont la cible finale. La diabolisation des industriels sert en fait à cibler les agences qui les laisseraient faire.

Le cœur de la désinformation va concerner l’utilisation des études industrielles, présentées comme étant à la discrétion des industriels et le mépris dont les agences feraient preuve pour les études académiques.

D’autres ciblent directement les agences, comme la désinformation contre Jesse Rowland dans les Monsanto Papers.

Les résidus de pesticides : une désinformation récurrente

La désinformation antipesticides est souvent alimentée par des « études » montrant la présence de résidus dans divers aspects de l’environnement : l’eau, l’urine, les cheveux, l’alimentation, etc.

Cette désinformation consiste à présenter cela comme gravissime, même quand c’est en fait rassurant, en se reposant sur l’ignorance de l’audience et sur le thème de la contamination.