L’un des principaux axes de la désinformation pseudo-écologistes est le dénigrement (déraisonnable) des pesticides de synthèse
Le glyphosate
La désinformation sur le glyphosate est l’un des principaux « édifices » de la pseudo-écologie, d’une importance comparable à la désinformation anti-OGM ou anti-nucléaire. Elle raconte toute une histoire, notamment à travers les Monsanto Papers: Monsanto aurait, pour protéger sa poule aux oeufs d’or, influencé les agences sanitaires pour qu’elles n’interdisent pas le glyphosate alors que ç’aurait été évident après l’avis du CIRC, classant l’herbicide comme cancérigène probable. La particularité de ce discours est qu’il est, contrairement aux autres pesticides bashing, complètement et évidemment absurde. Le glyphosate est un pesticide peu toxique, très peu cher et très efficace. Son interdiction aurait un effet désastreux sur l’agriculture, augmenterait radicalement les émissions de CO2 (il faudrait davantage labourer) et ouvrirait, paradoxalement, un marché extraordinaire pour l’industrie phytopharmaceutique.
Certains présentent pourtant son interdiction comme « la mère de toutes les batailles » (ex: G7). En un sens, c’est très vrai: s’ils arrivent à le faire interdire, que n’arriveront-ils pas à faire interdire ?