Les discours anti-glyphosate: une construction patiente
Les mensonges sur le glyphosate lui-même et son utilisation
Genèse et capacité à capter les métaux (effet chélateur)
Pouvoir dessicant
- https://seppi.over-blog.com/2023/03/rapport-du-parti-vert-europeen-sur-le-glyphosate-un-autre-tombereau-d-ordures-militantes.html
Le cœur du business model des cultures transgéniques
Désinformation sanitaire: les maladies « causées » par le glyphosate
La vrai portée de l’avis du CIRC
En mars 2015, le CIRC a rendu un avis classifiant le glyphosate comme « probablement cancérigène pour les humains » (groupe 2A). Cette décision a été cruciale pour les discours antiglyphosate qui ont monté en épingle la portée de cette décision, la présentant comme la preuve que le glyphosate était dangereux et qu’il fallait l’interdire.
Pourtant, les avis du CIRC ont une portée très relative: ce n’est pas une agence sanitaire et elle ne fait qu’alerter sur un effet possible. Voir les autres substances classifiées par le CIRC permet de mieux comprendre. Aux côtés du glyphosate, on trouve par exemple les particules émises par la friture, le travail de nuit et le métier de coiffeur ou de barbier. Les radiations solaires sont, elles, cancérigène certain: faut-il interdire le soleil ? De même, l’extrait de feuille entier d’Aloe Vera est classé 2B (cancérigère possible), de même que le travail dans l’industrie de fabrication textile.
Cette désinformation est d’autant plus problématique que des militants auraient influencé l’organisation pour la faire attaquer le glyphosate.
La vraie portée de l’avis de l’INSERM
La vraie portée des indemnisations
L’indemnisation de Théo Grataloup
Le Point a dédié un article ouvert très intéressant sur le sujet: https://www.lepoint.fr/environnement/exposition-prenatale-au-glyphosate-l-avis-mal-compris-du-fonds-d-indemnisation-des-victimes-de-pesticides-12-10-2023-2539034_1927.php
Désinformation autour du glyphosate: Monsanto papers & Cie
L’affaire du plagiat
Dans l’avis rendu par le BfR, qui a servi de base à l’avis de l’EFSA sur le glyphosate, des blocs de texte avaient été copiés-collés depuis le dossier d’homologation. Cette pratique a été présentée comme honteuse et condamnable, souvent comme le signe d’une absence d’effort coupable ou d’une sujétion aux industriels. Pourtant, le grief précis n’est jamais précisé, et pour cause: il n’y en a pas. C’est une pratique normale (il s’agit d’un avis réglementaire, pas d’un concours de littérature ou d’un examen scolaire). L’accusation est en fait absurde et, pour le dissimuler, les journalistes vont se contenter de faire appel au sens commun du lecteur, pour lequel le copier-coller est un « plagiat« , qui est quelque chose de globalement honteux (alors que c’est en fait spécifique à certains sujets).
Les Monsanto Papers
- G. Woessner, « Glyphosate : la saga d’une manipulation« , Le Point, 2023, https://www.lepoint.fr/economie/glyphosate-la-saga-d-une-manipulation-11-10-2023-2538924_28.php
- Marcel Kuntz, « Glyphosate, le bon grain et l’ivraie », Fondapol, 2020, https://www.fondapol.org/etude/glyphosate-le-bon-grain-et-livraie/
- ANSES, « Avis relatif au rapport du GT « Crédibilité de l’expertise scientifique » » , https://www.anses.fr/fr/system/files/AVIS-et-RAPPORT-CS-GT-Credibilite-de-lexpertise.pdf