Il s’agit d’une partie du livre « Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes. Le Monde et la désinformation 1 » dans laquelle nous analysons en détail plusieurs des articles du corpus et, surtout, les méthodes de manipulation qu’elles mettent en pratique.


Cet article (17) réagit à un communiqué de l’UICN d’avril 2014 sur les menaces pesant sur des pollinisateurs, les bourdons d’Europe.

4.III.1. Le rapport de l’UICN

Selon ce rapport, « 30 des 68 espèces du genre Bombus présentes sur le continent y sont en déclin et 12 menacées d’extinction. » L’organisme précise :

« Le changement climatique, l’intensification de l’agriculture et les changements dans l’utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées » (17)

4.III.2. La polémique

« Rien, a priori, qui soit matière à polémique. Pourtant, sollicités par Le Monde, plusieurs chercheurs se montrent très circonspects sur la tournure du texte. À mots à peine couverts, certains y voient l’influence de pourparlers en cours entre l’organisation de protection de la biodiversité et Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides agricoles. (17)

Vous voyez déjà poindre l’insinuation qui sera le thème de tout l’article : celui d’une collusion d’intérêt entre l’UICN et l’agroindustrie. Notez ici que la formulation de S. Foucart rend l’exactitude de son propos très défendable : on ne doute pas que « certains » aient cette opinion. Ce type de formulation permet d’endosser n’importe quel discours trop contestable pour être vu comme leurs porteurs. Voici quelques exemples qui devraient vous aider à remettre cette pratique en perspective : « certains y voient le signe qu’il faudrait faire revenir la peine de mort » ; « certains y voient la preuve que les immigrants sont des délinquants », etc.

« Le mot “pesticide” n’apparaît qu’une seule fois dans le communiqué et encore au cinquième paragraphe, dans une citation attribuée à un responsable européen », grince un apidologue qui a requis l’anonymat. « Je n’ai jamais vu jusqu’à présent d’éléments clairs liant les déclins de bourdons et d’abeilles au changement climatique », ajoute Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni) et spécialiste de la biologie des pollinisateurs. » (17)

Voilà le coeur de la polémique : l’absence du terme « pesticide ». Pourtant l’UICN parle bien de « l’intensification de l’agriculture ». La suspicion causée par cette absence serait néanmoins renforcée par les préconisations :

« Ce n’est pas tout. Les solutions proposées par l’UICN dans son communiqué pour protéger les pollinisateurs sauvages sont précisément celles préconisées par les industriels de l’agrochimie : « mise en place de bordures et de bandes-tampons autour des terres agricoles riches en fleurs » et « préservation des prairies ». À aucun moment, l’UICN n’évoque la restriction d’usage de certains produits phytosanitaires – solution pourtant déjà partiellement mise en place au niveau européen, avec le moratoire en vigueur depuis décembre 2013, notamment sur trois molécules dites « néonicotinoïdes ». » (17)

Notez bien à quel point ces éléments sont insignifiants. Ils alimenteront pourtant 12 paragraphes tentant de vendre une collusion entre l’UICN et Syngenta …

4.III.3. Les pourparlers avec Syngenta

« Pour Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du programme sur les espèces de l’UICN, ces soupçons relèvent de la « calomnie ». « Nous ne recevons pas de fonds de la part de Syngenta, précise-t-il. Il y a des discussions en cours, mais il n’y a pas d’accord conclu. Si un accord est conclu, nous donnerons l’information sur notre site Web, en en publiant les termes. C’est notre politique de transparence. » La perspective d’un tel accord suscite des tensions au sein de l’organisation. Celles-ci couvent depuis la participation de Syngenta au World Conservation Congress de l’UICN, tenu à Jeju (Corée du Sud) en septembre 2012. L’agrochimiste suisse n’a pas répondu aux sollicitations du Monde. » (17)

En citant précisément le cadre de l’UICN, S. Foucart prend de la distance avec ses propos, sous-entendant qu’ils seraient sujets à caution (alors qu’il n’y a rien de choquant ou d’explicitement contesté). Il est intéressant de voir que, selon le contexte, la même pratique (citer un tiers) peut avoir différentes significations (nous avons vu que cela pouvait aussi servir à endosser le discours d’un tiers). Ensuite l’évocation de « tensions au sein de l’organisation » n’a pas d’utilité, si ce n’est, encore, de créer une atmosphère de doute et de complots. De même, la mention du refus de répondre de Syngenta sous-entend que l’entreprise aurait quelque chose à cacher, sans rien apporter : je ne vois pas pourquoi ils auraient dû accepter de parler avec ce journaliste qui avait montré son militantisme depuis des années.

« Selon un courrier interne de l’UICN obtenu par Le Monde, les discussions sont bel et bien en cours. Le document, daté du 5 mars, prévoit « une réunion de haut niveau » d’une journée et demie entre une dizaine de responsables de l’UICN et autant de hauts cadres de la société suisse. Prévue pour avril, la rencontre a été reportée, selon nos informations, dans le courant de mai. Elle est rendue possible par la décision C/82/19 du Conseil de l’UICN, qui permet d’« explorer le potentiel de collaboration entre l’UICN et Syngenta », dans la perspective de décider d’une « future relation contractuelle d’ici à la fin 2014 ». Le courrier précise que l’un des objectifs poursuivis est d’« identifier les domaines de convergence et de divergence [entre les deux organisations] pour aboutir à des changements tangibles et positifs » et de « créer un espace de dialogue constructif sur les points de désaccord »… » (17)

Ce paragraphe a ceci d’extraordinaire qu’il ne contient aucune information concrète, utile pour apprécier l’existence d’un potentiel conflit d’intérêts. Néanmoins, le choix de présenter ces éléments n’est pas neutre :

  • D’une part, cela laisse entendre qu’il y a effectivement quelque chose à en déduire.
  • D’autre part, l’auteur choisit des extraits restant très flous sur la nature des discussions entre l’UICN et Syngenta, laissant aux imaginations le soin d’interpréter.

En outre, ce paragraphe évoque le thème de l’investigation journalistique, en évoquant des pièces peu accessibles (un « courrier interne » (obtenu légalement bien sûr ?) et une décision de l’organisme), renforçant l’idée qu’il y a quelque chose de caché à l’œuvre.

Ainsi, le lecteur peut, s’il présume que S. Foucart donne une information dans ce paragraphe, en retenir les « courriers et textes internes de l’UICN la mettent en cause dans une collusion d’intérêts avec Syngenta ». Cela, alors même qu’il n’y a en fait rien à retenir.

« En outre, Jean-Christophe Vié rappelle que les évaluations de l’organisation sont confiées à des scientifiques extérieurs. Reste que M. Vié lui-même admet avoir été « surpris » que les cinq experts commis par l’UICN « n’aient pas coché « la case pesticides » ». Dans la liste de menaces déterminées pour chacune des 30 espèces en déclin, le changement climatique est mentionné pour 23 d’entre elles, au côté d’autres causes, comme « les changements de pratiques agricoles ». » (17)

Ici la « surprise » de J-C. Vié est utilisé pour décrédibiliser sa position et jeter le doute sur l’absence de conflit d’intérêts. La fin du paragraphe prépare le passage suivant en soulignant le contraste entre le fait de ne pas cocher comme menace la case pesticide, ce qui serait « étonnant », et le fait de cocher le changement climatique. Ainsi, toute cette partie est disproportionnée au regard de l’information qu’il porte. Je l’ai synthétisée en quelques lignes dans les synthèses (Annexe 1) :

« Pour Jean-Christophe Vié, cadre UICN, ces soupçons relèvent de la « calomnie ». L’organisation ne recevrait pas de fonds de Syngenta et, si des discussions sont en cours depuis 2012, il n’y aurait pas d’accord conclu. Reste que M.Vié « lui-même admet avoir été « surpris » que les cinq experts commis par l’UICN n’aient pas coché la “case pesticides” ». » (17)

Les autres éléments sont des détails qui ne contribuent qu’à construire les sous-entendus que j’ai détaillés.

4.III.4. Changement climatique, pesticides et bourdons

Dans ce passage, S. Foucart va défendre que le changement climatique n’est pas considéré comme une menace pour les bourdons dans la littérature scientifique.

« Pour plusieurs chercheurs interrogés par Le Monde, le bât blesse. Car une seule étude expérimentale dûment publiée fonde l’essentiel de l’attribution de ces déclins au changement climatique. Conduite par deux chercheurs de l’université de Mons (Belgique) – dont l’un était de plus membre du panel de l’UICN –, l’étude en question suggère, de fait, une corrélation entre l’abondance de populations de bourdons et le réchauffement dans une région des Pyrénées. Mais elle demeure limitée à une petite zone et ne semble pas avoir convaincu outre mesure la communauté scientifique : publiée en 2012 dans les Annales de la société entomologique de France, elle n’a, selon la base de données Scopus, jamais été citée par des travaux ultérieurs.

« Or il y a de nombreuses études montrant les effets des insecticides agricoles sur les bourdons, proteste un biologiste. En particulier, Penelope Whitehorn [université de Stirling] a publié un travail majeur dans la revue Science en 2012 montrant qu’une exposition de bourdons communs à des doses d’imidaclopride [un insecticide néonicotinoïde] rencontrées dans la nature, réduisait de 85 % la production de reines dans une colonie. »

L’étude, l’une des plus citées sur le sujet, concluait : « Vu l’échelle à laquelle sont utilisés les néonicotinoïdes, ils sont susceptibles d’avoir un impact négatif considérable sur les populations de bourdons dans le monde développé. » Une quinzaine d’études, publiées depuis deux ans, documentent une variété d’effets délétères d’insecticides agricoles sur des bourdons. » (17)

Ici, on peut être surpris : l’effet négatif du réchauffement climatique sur la biodiversité en général est l’objet de nombreuses publications et ce, depuis très longtemps. Néanmoins, l’auteur utilise en fait une manipulation assez sophistiquée : il pose deux sous-entendus :

  • Les experts devraient ne s’être fondés que sur des études connues des chercheurs questionnés par S. Foucart.
  • Ne seraient pertinentes que les études portant spécifiquement sur l’effet du réchauffement climatique sur les bourdons. Or, les effets du réchauffement climatique sont encore extrêmement faibles par rapport à ce qu’ils vont (probablement) être. Si les faunes et flores sont spécifiques à chaque région, ce n’est pas pour rien : les conditions climatiques sont importantes. Les experts auraient sans doute pu extrapoler les conséquences probables à partir d’autres données.

Ainsi, ce qu’il dit est raisonnablement crédible : il est incertain qu’une étude ait porté spécifiquement sur les bourdons d’Europe. Mieux, S. Foucart se fait ici l’écho de « chercheurs » qu’il aurait interrogés. Dans le pire des cas, il pourra toujours se défausser d’une éventuelle erreur sur eux. Nous retrouvons ainsi la technique du « prête-nom » : il invoque d’autres personnes pour porter le discours à sa place. Cela lui permet de crédibiliser ce qu’il dit tout en se protégeant d’éventuelles erreurs.

Notez qu’il ne précise pas de quel type de chercheur il s’agit, alors qu’il y a une multitude de spécialités différentes en biologie (dont l’immense majorité est très éloignée de l’impact du climat sur les bourdons).

4.III.5. Débat inégal

« Les menaces listées pour les bourdons résument ce qui peut conduire à des risques d’extinction au niveau européen, et n’ont pas pour vocation d’être une description complète de toutes les menaces pesant à l’échelon local sur les espèces en question, répond Ana Nieto, chargée de la conservation de la biodiversité européenne à l’UICN. De fait, il faut noter que des espèces très répandues peuvent souvent connaître des déclins sévères dans certaines zones, par exemple dus aux pesticides, mais restent communes ailleurs. » Selon l’évaluation de l’UICN, une dizaine d’espèces voient même leur population globalement augmenter. Mme Nieto ajoute que le seul lien d’intérêt déclaré par les cinq experts est un financement de 8 000 euros obtenu en 2009 par l’université de Mons, dont deux des cinq experts sont issus, auprès de sociétés agrochimiques.

Quant aux éléments de preuves faisant du réchauffement un élément majeur du déclin, Mme Nieto répond qu’il s’appuie également sur les résultats préliminaires du programme européen STEP (Status and Trends of European Pollinators), non encore publiés. (17)

Les experts s’étaient donc fondés sur des études auxquelles les chercheurs interrogés par S. Foucart n’avaient pas eu accès. Notez qu’il ne discute à aucun moment le fond, comme le protocole de ladite étude ou ses résultats. Or, ceux-là ne sont pas alarmistes et donc peu compatibles avec ce qu’il venait de dire. À la place, il va évoquer la question du conflit d’intérêts, sans doute pour décrédibiliser l’étude. En effet, certains lecteurs se diront « il ne s’agit que des dénégations des industriels, comme d’habitude », liront le paragraphe rapidement et ne retiendront que l’information : « il y avait conflit d’intérêts pour 2 des 5 experts ».

4.III.6. Une nouvelle cible

« Interrogé par Le Monde, le coordinateur du projet STEP, Simon Potts (université de Reading), cité dans le communiqué de l’UICN, défend le travail de l’organisation. Il pointe le fait que « si les pesticides peuvent être potentiellement impliqués dans des déclins de populations, il n’y en a pas de preuves directes ». Les études montrant leurs effets délétères ne concernent, selon lui, que l’espèce la plus commune (Bombus terrestris), non les espèces réellement menacées, dont quelques-unes ne vivent d’ailleurs pas en zones de grandes cultures. » (17)

L’auteur « glisse » ainsi sur les objections très sérieuses de Mme Nieto en tournant son narratif vers Simon Potts. Le reste de l’article aura ainsi pour objet de questionner l’intégrité de ce dernier.

« Cet état des connaissances autorise une variété d’opinions. Réagissant au moratoire européen sur trois insecticides néonicotinoïdes, M. Potts déclarait ainsi, en avril 2013 au Guardian : « Le moratoire est une excellente nouvelle pour les pollinisateurs. Le poids des preuves données par les chercheurs indique clairement que nous avons besoin de supprimer progressivement les néonicotinoïdes. Il y a plusieurs alternatives à leur utilisation, et les agriculteurs bénéficieront de populations de pollinisateurs en bonne santé. »

Mais six mois plus tard, devant la commission parlementaire britannique ad hoc, le chercheur tenait un discours inverse : « À court terme, une interdiction aurait des implications négatives énormes pour les moyens de subsistance des agriculteurs et pour la sécurité alimentaire. »

Pourquoi un tel revirement ? « Comme devrait l’être tout bon scientifique, je suis ouvert à de nouveaux éléments de preuves, et mes opinions peuvent changer avec de nouvelles découvertes », répond M. Potts, sans plus de précisions. » (17)

Le reproche fait par S. Foucart est absurde à trois niveaux.

  • Les deux postures ne portent pas sur les mêmes sujets : une source de mortalité additionnelle ne veut pas dire des risques d’extinction additionnels. Les bourdons menacés ne sont pas forcément dans les zones agricoles et suffisamment exposés aux pesticides pour que cela remette en question leur espèce. Le changement climatique a une échelle beaucoup plus grande et systématique.
  • Les deux postures ne sont pas contradictoires : on peut souhaiter la suppression des NNI sans estimer qu’ils vont probablement éteindre les bourdons.
  • Il y a 6 mois d’intervalle entre les deux postures.

Pourtant, S. Foucart laisse entendre que ce serait suspicieux, toujours en insinuant qu’il y a quelque chose de caché, « anguille sous roche ». Encore une fois, il présente les discours de la personne qu’il « combat » comme peu crédibles.

4.III.7. Un effet sophistiqué : le renversement de la charge de la preuve

La construction logique de l’article est très intéressante en cela qu’elle inverse la charge de la preuve. Ici, S. Foucart tente de démontrer l’existence d’un conflit d’intérêts qui expliquerait le fait que l’UICN n’aurait pas retenu les pesticides comme risque pouvant causer l’extinction des bourdons. À la fin, l’auteur traite le sujet comme si c’était à l’UICN de démontrer qu’elle et les travaux sur lesquels se sont fondés les experts qu’elle a mobilisés ne sont l’objet d’aucune suspicion de « conflit d’intérêts ».

Le présupposé derrière ce raisonnement est que toutes les institutions décidant un tant soit peu en faveur des entreprises seraient souillées par les conflits d’intérêts et que seules celles faisant la preuve de leur absolue absence de lien avec les industriels ne seraient pas « pourries ». On retrouve le double standard dont nous avons déjà parlé. Ce message n’est évidemment pas explicité.

Pire, il ne touchera pas également tout le monde. En effet, ce présupposé est nécessaire pour que le discours de S. Foucart ait un sens. Si vous lisez cet article en n’ayant aucune confiance en ce dernier, vous ne serez donc absolument pas sensible au présupposé (vous vous direz simplement « c’est absurde ! »). Au contraire, si vous avez foi dans la sincérité et la compétence du journaliste, vous serez forcés d’intégrer ce présupposé pour rendre cette croyance cohérente.

C’est vraiment une arme de désinformation chirurgicale, qui a une cible précise et que les autres lecteurs ne pourront pas clairement identifier.

4.III.8. L’effet de confusion

Enfin, cet article mobilise un effet d’accumulation ou de confusion : les éléments se succèdent dans ce qui semble être un fouillis impénétrable. On parle au début d’un arrangement entre l’UICN, représenté par M.Vié, puis une autre cadre de l’organisation présente des arguments, puis S. Foucart discute de supposés conflits d’intérêts d’un membre de l’organisation ayant produit un des documents sur lesquels se sont fondés les experts embauchés par l’UICN … Chaque sujet est à peine effleuré sans apporter, comme nous l’avons vu, la moindre substance à l’argumentaire. La confusion est telle que, même après avoir lu plusieurs fois l’article, je confondais M.Vié et M.Potts …

Cette confusion est entretenue par l’absence de connecteurs logiques entre les différents éléments. Pas de « parce que » ou de « car » ou de « donc » : toutes les connexions sont laissées à deviner.

Ce côté « fouillis » permet de dissimuler l’absence d’argument probant et de faire ressortir les nombreuses insinuations et présupposés. Au final, on ne retient que l’existence de conflits d’intérêts qui auraient influencé l’UICN. Bref, l’argument que promeut S. Foucart.

4.III.9. Récapitulatif

Vous voyez que le message implicite est ici tangible : l’UICN aurait été acheté / influencé par Syngenta pour ne pas parler de pesticides dans son rapport. Alors même que les arguments opposés à la théorie de S. Foucart sont très raisonnables, il va réussir à les présenter implicitement comme étant de simples justifications présentées par des personnes prises en défaut.

C’est du reste une leçon importante de relations publiques. En répondant à un journaliste comme S. Foucart, vous allez sur son terrain. Il aura toute liberté pour présenter vos propos de la manière qui l’arrange.