[ En cours de rédaction ]

Comme indiqué précédemment, les débits entrants dans le Marais par le réseau hydrographique superficiel seraient améliorés en printemps/été (+ 6 %), et dégradés en hiver (- 1 %). Le marais étant très anthropisé, souvent inondé en hiver et ses niveaux très contrôlés, le scénario de la Coopérative ne devrait pas avoir d’influence négative sur ces milieux. Au contraire, les gains de débits et de niveaux piézométriques en printemps/été sur les zones humides dans le marais mouillé et les fonds de vallées humides du Mignon et de la Courance pourraient améliorer les conditions de développement de la biodiversité.

http://infoterre.brgm.fr/rapports/RC-71650-FR.pdf (p.90)

De manière générale, le respect des futures limites de prélèvements en printemps/été permettrait d’améliorer les niveaux piézométriques des aquifères pompés, les débits à l’étiage des cours d’eau et d’augmenter les quantités d’eau apportées au Marais poitevin et aux zones humides du Mignon et de la Courance. En revanche, les prélèvements hivernaux pour le remplissage des retenues auraient un impact limité sur les nappes d’eau souterraine et les débits des cours d’eau, souvent négligeable du fait des débits élevés et des piézométries hautes sur cette période. Ces résultats sont à nuancer avec la mise en place de la gestion dynamique du remplissage grâce au suivi des indicateurs, qui limitera l’effet des prélèvements hivernaux au cadre réglementaire établi, gestion qui n’a pas été prise en compte dans cette modélisation

http://infoterre.brgm.fr/rapports/RC-71650-FR.pdf

La désinformation contre Sainte-Soline

Le rapport du BRGM ne prendrait pas en compte le changement climatique

Le changement climatique est envisagé depuis longtemps. Ainsi, une partie d’un rapport du BRGM de 2013 s’appelle littéralement « PNACC (Mesures de lutte contre les effets du changement climatique sur les ressources en eau) ». Parmi les éléments qu’il soulève :

Le projet Explore 2070 a eu pour objectif de connaître les impacts du changement climatique sur les milieux aquatiques et la ressource en eau à échéance 2070, pour anticiper les principaux défis à relever et hiérarchiser les risques encourus (MEDDE, 2013). En ce qui concerne l’hydrologie souterraine, les résultats de ce projet font ressortir une baisse quasi générale de la piézométrie associée à une diminution de la recharge comprise entre 10 et 25%, avec globalement deux zones plus sévèrement touchées : le bassin versant de la Loire avec une baisse de la recharge comprise entre 25 et 30% sur la moitié de sa superficie et surtout le Sud-Ouest de la France avec des baisses comprises entre 30 et 50%, voire davantage (Illustration 1)

http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-61821-FR.pdf p.13

La pollution

Julien Le Guet va même affirmer, dans une interview pour Le Media, que l’eau du marais poitevin serait

Preuve en serait l’absence du délicieux chant [la formulation est de moi, j’adore ces bestioles] des grenouilles en

Ainsi, l’accusation de polluer est une exagération absurde.

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