Il s’agit d’une partie du livre « Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes. Le Monde et la désinformation 1 »  dans laquelle nous présentons les aspects de l’argumentaire du journaliste commenté. Tous les éléments de ce chapitre sont imputés (que j’utilise le présent ou le conditionnel) au corpus d’articles étudiés.


Au final, toutes ces failles aboutiraient à une sorte de jeu de dupes :

  • Les tests, quand il y en a (cf la procédure d’AMM en l’absence de données suffisantes), sous-estimeraient la toxicité des phytosanitaires. Les AMM seraient donc accordées même à des produits dangereux.
  • Les dégâts mettraient des dizaines d’années à être identifiés par des institutions complaisantes.
  • Le politique mettrait également une éternité à proposer des solutions et, lorsqu’il agit, ce serait de manière trop tardive et insuffisante.

Entre-temps, les producteurs de pesticides auraient eu le temps de rentabiliser leur produit. Puis, il faudrait relancer ce jeu de dupe à chaque nouvelle molécule.

Au final, ce serait une destruction organisée de la biodiversité au profit de l’industrie agrochimique. Ces failles pourraient d’ailleurs s’expliquer par l’emprise de cette dernière sur les institutions …