Il s’agit d’une partie du livre « Stéphane Foucart et les néonicotinoïdes. Le Monde et la désinformation 1 » dans laquelle nous montrons que le journaliste désinforme (= écrit des choses fausses ou induisant en erreur) très largement sur le sujet étudié.


Un dernier point important est l’idée que l’interdiction des NNI sur betterave serait une évidence. L’auteur construit d’abord cette idée sur le contexte qu’il a défini tout le long de son « œuvre » :

  1. Il rappelle le consensus qu’il a inventé, capitalisant ainsi dessus. (2.III.1. Le rappel du consensus)
  2. Il utilise la technique du glissement du pragmatique à l’hygiéniste pour rattacher à ses théories des éléments scientifiques et étayer cette idée de consensus. (2.III.2. Du pragmatique à l’hygiéniste)
  3. Il prend appui sur ce consensus factice pour dénigrer lourdement toutes contestations. (2.III.3. Le dénigrement des contestations)
  4. En marge, tout cet ensemble est explicité et renforcé par la théorisation du « biodiversité-scepticisme » (par analogie au climatoscepticisme) dans un article hors corpus plus récent. (2.III.4. L’invention explicite du consensus : le “biodiversité-scepticisme”)